AutOmobilia HS n°7, Toutes les voitures françaises 1948, salon 1947
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AutOmobilia HS n°7, Toutes les voitures françaises 1948, salon 1947

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AutOmobilia Hors-Série n°7, Toutes les voitures françaises 1948, salon 1947

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ATMMGHS007

Fiche technique

Format
A4 (210 x 297 mm)
Nombre de pages
82
Langues
Français
Parution
1998
Type
Magazine
Document
Original
Auteur
René Bellu
Éditeur
Histoire & Collections

Présentation du Salon de l'automobile avec détails des véhicules de production française, marque par marque. Les principaux constructeurs plus modestes ou non présents sur le salon sont aussi évoqués. Le magazine n'est illustré que de photos et documents d'époque.

« Dans notre beau pays où les grèves sont devenues un mauvaise habitude nationale (particulièrement en 1947), on pourrait croire que l'une d'entre elles a empêché le 34e Salon de l'Automobile de commencer à sa date habituelle. Eh bien non ! Ce n'est pas un arrêt de travail dune certaine catégorie de personnel qui motive ce retard mais la prolongation dans une partie du Grand-Palais de la Conférence internationale des Seize.
Au moment où va s'ouvrir le Salon d'octobre 1947, la principale préoccupation des automobilistes français concerne l'essence pour laquelle le gouvernement — trop pauvre en dollars paraît-il — vient de décider une restriction draconienne. Pour les usagers normaux, l'allocation déjà si maigre (20 litres par mois) disparaît carrément tandis qu'elle se restreint considérablement pour les usagers prioritaires. Toujours aussi mal disposés envers l'automobile, les pouvoirs publics en sont arrivés là après avoir envisagé d'interdire toute circulation en voiture les dimanches et jours fériés. puis de refuser le droit de circuler aux modèles de plus de 15 CV. Ces projets ineptes n'ont pu aboutir grâce à de multiples protestations mais nos gouvernements avaient plus d'un tour dans leur sac...
La raison invoquée pour une telle politique serait le manque de devises pour acheter du carburant mais tous les spécialistes savent à l'époque qu'il y a suffisamment d'essence en France pour en rendre le marché libre. Seulement voilà. la liberté à la pompe signifierait un abandon partiel du dirigisme auquel les ministres et leurs fonctionnaires ne veulent renoncer à aucun prix... pour le plus grand bien des trafiquants du marché noir dont les tickets d'essence — vrais ou faux — passent du jour au lendemain de 35 F à plus de 100 F le litre !
A ce deuxième Salon de l'après-guerre inauguré le 24 octobre par le président Vincent Auriol, les visiteurs n'ont toujours pas le droit de commander une automobile neuve sans autorisation administrative. Quoi qu'il en soit, les constructeurs restent confiants dans l'avenir et plusieurs d'entre eux présentent même de nouveaux modèles (Grégoire R, Simca Six. Talbot Lago-Grand Sport. etc.). Vingt-cinq marques possèdent un stand dans la nef principale de ce 34e Salon »

Bon état.