AutOmobilia HS n°8, Toutes les voitures françaises 1958, salon 1957
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AutOmobilia HS n°8, Toutes les voitures françaises 1958, salon 1957

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AutOmobilia Hors-Série n°8, Toutes les voitures françaises 1958, salon 1957

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ATMMGHS008

Fiche technique

Format
A4 (210 x 297 mm)
Nombre de pages
82
Langues
Français
Parution
1998
Type
Magazine
Document
Original
Auteur
René Bellu
Éditeur
Histoire & Collections

Présentation du Salon de l'automobile avec détails des véhicules de production française, marque par marque. Les principaux constructeurs plus modestes ou non présents sur le salon sont aussi évoqués. Le magazine n'est illustré que de photos et documents d'époque.

« A ce Salon qui s'ouvre comme de coutume le premier jeudi d'octobre, les visiteurs qui connaissent les lieux éprouvent une surprise dès leur arrivée en retrouvant les mêmes lustres cylindriques que l'année précédente. Habituellement, l'architecte André Granet (qui a supervisé la présentation de tous les Salons de l'Automobile depuis 1910) imaginait chaque année une nouvelle décoration pour l'immense verrière et il renouvelait constamment les éclairages de la nef principale ; en 1957, il se contente de reprendre le décor du Salon de 1956, sans doute pour des raisons d'économie liées aux difficultés du moment.
Vingt-quatre constructeurs et carrossiers de voitures particulières participent à ce 44e Salon de l'Automobile. A côté des firmes présentes sous l'immense verrière du Grand-Palais entre les 3 et 13 octobre 1957, il convient d'ajouter Avolette et Mochet qui exposent au Salon du Cycle et du Motocycle ouvert avec un jour de décalage (du 4 au 14 octobre) au Parc des Expositions de la Porté de Versailles. Complétons cette liste de vingt-six noms par ceux d'Arbel, Atla, Bouffon, Dagonet, Marsonnetto, Morin, OTI et VP qui — d'une façon ou d'une autre — participent à l'activité de l'industrie automobile française au cours de l'année-modèle 1958. Cela nous amène à un total de trente-quatre entreprises qui proposent un éventail de soixante-cinq modèles.
Toujours prêts à écraser davantage l'automobile en France, nos politiciens ont profité de la crise de Suez pour alourdir la pression fiscale. Après avoir été soumis au régime des tickets de carburant à partir de novembre 1956, les usagers français retrouvèrent l'essence en vente libre le 28 juin 1957 mais avec la mauvaise surprise d'une augmentation des taxes qui portait le prix du litre d'essence à 90 F et nous plaçait largement en tête des pays du tout nouveau Marché commun créé en mars 1957 (79,60 F en Italie, 53,70 F en Allemagne, 46,70 F en Belgique et 43,70 F aux Pays-Bas). Entre-temps, Paul Ramadier, le ministre des Finances du gouvernement G. Mollet de février 1956 à juin 1957, avait pris la sinistre décision d'instaurer la vignette à partir du er décembre 1956 ; prévue initialement pour alimenter un fonds de solidarité, cette vignette deviendra rapidement un nouvel impôt annuel qui sombrera dans le gouffre du budget général. »

Bon état.