AutOmobilia HS n°12, Toutes les voitures françaises 1949, salon 1948
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AutOmobilia HS n°12, Toutes les voitures françaises 1949, salon 1948

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AutOmobilia Hors-Série n°12, Toutes les voitures françaises 1949, salon 1948
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ATMMGHS012

Fiche technique

Format
A4 (210 x 297 mm)
Nombre de pages
82
Langues
Français
Parution
1999
Type
Magazine
Document
Original
Auteur
René Bellu
Éditeur
Histoire & Collections

Présentation du Salon de l'automobile avec détails des véhicules de production française, marque par marque. Les principaux constructeurs plus modestes ou non présents sur le salon sont aussi évoqués. Le magazine n'est illustré que de photos et documents d'époque.

« Inauguré par Félix Faure, alors président de la République, le premier Salon de l'automobile groupait déjà 232 participants et les véhicules exposés, pour être admis, devaient prouver le sérieux de leur fabrication en ayant accompli sans problème le trajet Paris-Versailles et retour. Depuis sa création en 1898 et son transfert au Grand-Palais au début du siècle. le Salon de Paris a connu seize années d'interruption, dont douze à cause des deux guerres mondiales (cinq de 1914 à 1918 et sept de 1939 à 1945).
Ouvert le jeudi 7 octobre 1948 et inauguré le jour même par un président Vincent Auriol pas très souriant, le 35e Salon ne se déroule pas sous le signe de la bonne humeur et de l'optimisme. Courroucés. les organisateurs ont même envisagé un moment de l'annuler afin de bien manifester leur désapprobation des nouvelles taxes gouvernementales qui viennent encore de frapper l'automobile. A cela s'ajoute la pénurie de matières premières et de pneumatiques qui persiste, tandis que les ventes sont encore régentées par des fonctionnaires plus ou moins bornés et que la distribution de l'essence (soumise à un double secteur) n'est toujours pas libre. Autant d'éléments négatifs qui ont disparu à l'étranger où l'on a su favoriser l'automobile grâce à une politique libérale plus intelligente.
Chez nous, on s'obstine dans le dirigisme mais nos constructeurs. heureusement, gardent espoir et moral. Ils se retrouvent à vingt-huit cette année dans la nef principale du Grand-Palais, accompagnés de seize carrossiers ; à ces quarante-quatre exposants de voitures particulières s'ajoutent neuf fabricants relégués dans les annexes ou carrément absents de ce 35e Salon.
Si l'on excepte les carrossiers, ce sont donc trente-sept marques qui représentent l'industrie automobile française en 1949 ; elles proposent un choix de 46 modèles qui, en fonction de leurs principaux éléments comparatifs, se répartissent de la manière suivante :
27 voitures conservent une transmission classique (moteur à l'avant. roues arrière motrices), 11 sont des traction avant et 8 adoptent la formule du tout-à-l'arrière.
18 modèles possèdent un moteur à quatre cylindres (dont 16 en ligne et 2 à plat), 13 ont un six cylindres (dont 12 en ligne et un seul à plat), 4 bénéficient d'un V8 apprécié pour sa douceur de marche, 6 ont un moteur deux cylindres (dont 2 en ligne et 4 à plat) et 4 ne disposent que d'un seul cylindre ; à ces moteurs classiques s'ajoute celui bien particulier de la Brandt.
14 modèles ont un moteur de moins de 1 000 cm3, 11 se situent entre 1 001 et 2 000 cm3, 9 entre 2 001 et 3 000 cm3. 6 entre 3 001 et 4 000 cm3 et 6 entre 4 001 et 5 000 cm3, aucun ne dépasse 5 000 cm3. »

Bon état.