AutOmobilia HS n°27, Toutes les voitures françaises 1966, salon 1965
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AutOmobilia HS n°27, Toutes les voitures françaises 1966, salon 1965

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AutOmobilia Hors-Série n°27, Toutes les voitures françaises 1966, salon 1965
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ATMMGHS027

Fiche technique

Format
A4 (210 x 297 mm)
Nombre de pages
82
Langues
Français
Parution
2003
Type
Magazine
Document
Original
Auteur
René Bellu
Éditeur
Histoire & Collections

Présentation du Salon de l'automobile avec détails des véhicules de production française, marque par marque. Le magazine n'est illustré que de photos et documents d'époque.

« Le 52e Salon de Paris s'ouvre cette année sous le signe de l'optimisme, contrairement à celui de l'année précédente qui avait été terni par un certain pessimisme chez les constructeurs, dû à la stagnation de la production française enregistrée depuis deux ans. Les statistiques se montraient en effet formelles après avoir dépassé 1,4 million d'automobiles en 1963, le total des voitures de tourisme ou commerciales assemblées par nos usines nationales était tombé à 1 362 955 unités en 1964 et à 1 373 969 en 1965. Ces deux dernières années semblaient d'autant plus médiocres que dans le même temps à l'étranger, notamment en Allemagne fédérale, aux États-Unis et au Japon, les cadences des fabrications laissaient apparaître des progrès sensibles. Ces mauvais résultats français s'expliquaient sans doute, au moins partiellement, par les effets pervers provoqués par un Plan — dit de stabilisation — instauré en septembre 1963. Ce plan prévoyant une réduction des avantages sur le crédit se répercuta presque immédiatement sur les ventes qui ne cessèrent de décroître tout au long de l'année 1964 jusqu'à janvier 1965, mois le plus mauvais au cours duquel les immatriculations chutèrent de 20 % par rapport au même mois de l'année précédente.
La sortie au printemps suivant de nouveautés importantes destinées à une grande diffusion (204, R16) fut à l'origine heureusement d'un renversement de tendance. À l'approche de ce 52e Salon, la situation a repris des couleurs et le frémissement économique déjà observé va se confirmer au cours du dernier trimestre 1965 par une vraie reprise. Celle-ci ne sera pas suffisante hélas pour repasser le cap de 1,4 million dès cette année mais elle relancera la machine et, en 1966, les constructeurs français battront tous leurs records avec une production globale qui dépassera 1 750 000 véhicules (non compris les utilitaires). Ce total sur les douze mois de 1966 se répartira ainsi : ler Renault : 666.224 (dont 258.896 R4, 22.983 Dauphine, 84.758 R8, 176.388 R10, 4.880 Caravelle et 118.319 R16) ; 2e Citroën : 448.030 (dont 168.384 2 CV, 180.085 Ami-6, 92.706 ID/DS et 6.855 breaks ID) ; 3e Peugeot : 338 843 (dont 118.804 204, 18.304 403 et 201.735 404) ; 4e Simca : 286 641 (dont 133.276 1000, 85.658 1300 et 67.707 1500 ; 5e Panhard : 3.845 PL-24 ; 6e Matra : 810 Djet V ; 7e Alpine : 343 (dont 203 berlinettes Tour de France) ; 8e Sovam : 100. »

Bon état.