L'EA Renault Trafic I, à propulsion
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L'EA Renault Trafic I, à propulsion

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L'Expert Automobile Renault Trafic I, à propulsion, essence 2.0l et Diesel 2.5l
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LEART0020700

Fiche technique

Format
A4 (210 x 297 mm)
Langues
Français
Type
Document
Original
Édition
Mars 1984
Revue technique L'Expert Automobile à propos des Renault Trafic I, à propulsion types PA, PC, P5, P8 quelque soit les versions : fourgons, châssis cabine, plateaux, bus, 1200kg, 1400kg...
Les moteurs essence sont les 829 ou J5R de 1995 cm3. Les moteurs Diesel sont les S8U722 de 2445 cm3.

« Lancé en octobre 1980, le Renault Trafic fit sensation lors de sa présentation au LXVIle Salon de l'Auto, à Paris. La multitude des versions disponibles dès le lancement a contribué à attirer le public vers ce remplaçant de la vieillissante Estafette. De plus, les possibilités supplémentaires offertes par ce nouveau véhicule sont multiples par rapport au précédent, et ce, grâce à l'adoption d'un châssis sur certains modèles de type propulsion. Ce châssis permet alors l'utilisation du Trafic en carrosseries spéciales, y compris camping-car, mais aussi engins de chantier (benne notamment), élévateur de nacelles, etc. Le Renault Trafic existe actuellement en 50 versions primaires, c'est-à-dire que la Régie fabrique actuellement cinquante véhicules différents sur base Trafic.
Le marché des utilitaires est en pleine évolution depuis les nouvelles exigences posées par la circulation urbaine notamment. En effet, la nécessité de réaliser des véhicules compacts avec néanmoins un volume de chargement important, a conduit le marché des utilitaires légers (moins de 3,5 t de P.T.A.C.) à s'orienter vers un nouveau standard. Ce standard est largement repris par le Renault Trafic, ce qui explique qu'il soit devenu très rapidement un des petits utilitaires les plus vendus. Sa silhouette est désormais familière.
Les raisons de ce succès reposent sur plusieurs points très caractéristiques. En premier lieu, on a découvert avec le Trafic, en octobre 1980, qu'un utilitaire pouvait être autre chose qu'une boite de conserve avec un moteur, une boîte de vitesses et quatre roues. C'est la première fois en Europe qu'un utilitaire était traité avec le même soin (le même goût ?) qu'une berline. Ce côté esthétique du Trafic a permis à Renault de s'inscrire dans le cadre du désir naissant d'une certaine clientèle, de transformer son véhicule en élément de loisirs, ou du moins, en élément contribuant au déroulement heureux des périodes de loisirs. Ainsi naquit en France le concept du véhicule intermédiaire entre le fourgon utilitaire et les vans démoniaques qui nous viennent des États-Unis
Pour la première fois en France, un constructeur français d'automobile a présenté, au Salon de l'Automobile de Paris, un utilitaire traité luxueusement en salon roulant, avec peinture métallisée vernie, jantes spéciales, etc. Pourtant, ce véhicule ne vit jamais le jour en série (même petite). L'échelon de transformation était trop élevé et le prix de revient... aussi ! Néanmoins, Renault confia à Chausson le soin de créer un véhicule du même ordre et on vit ainsi apparaître La Méridienne, fourgon bleu métallisé bien connu des amateurs. Malheureusement, ce véhicule fait l'objet d'une diffusion confidentielle, pour des raisons difficiles à comprendre. En dehors de ce côté loisir, le succès du Renault Trafic s'appuie également sur des arguments solides à l'encontre des utilisateurs professionnels. Par exemple, le principe de la cabine semi-avancée permet de gagner du volume de chargement, tout en maintenant le moteur hors de l'habitacle et par là même, d'en réduire les nuisances, auditives notamment. [...] »

Mécanique, électricité, carrosserie.

Bon état.