Technique carrosserie Renault 5, 5L et 5TL

" Il y a 25 ans apparaissait, au 34e Salon de l'Automobile de Paris (d'octobre 1947), un petit véhicule de tourisme révolutionnaire avec sont tout à l'arrière, ses 4 places et baptisé la 4 CV Renault qui symbolisait la renaissance de notre industrie d'après-guerre. Cette voiture, très courte pour l'époque (3,65 m), fut produite à plus d'un million d'exemplaires, la chaîne de production ne s'interrompant qu'en juillet 1961. Depuis le printemps 1972, la Régie commercialise un nouveau véhicule de grande diffusion, la Renault 5; il s'agit d'une berline à 3 portes, 4 places, traction avant, d'un faible encombrement (encore plus courte que son aînée de 15 cm, puisqu'elle mesure 3,50 m hors tout). La Renault 5 est proposée sur notre marché en version 4 CV fiscaux (modèle 5 L, code 1220, avec moteur de 782 cm3, vilebrequin à 3 paliers) et en version 5 CV (modèle 5 TL code 1222, avec moteur de 956 cm3, vilebrequin à 5 paliers). Pour nous carrossiers une première constatation qui s'impose, c'est que Renault a adopté une carrosserie monocoque sur ce dernier modèle de bas de gamme, contrairement aux Renault 4 et 6 dotées d'une structure cadre-plancher plus caisse boulonnée; sans doute faut-il voir dans cette décision une volonté de diminuer le prix de revient de fabrication tout en assurant à l'usager une protection accrue contre les accidents. En revanche, il en résultera des frais de réparation tôlerie plus élevés et en particulier à la suite d'un choc arrière car sur ces Renault 5 (comme d'ailleurs sur les 16, 12, 15 et 17) seules les ailes avant sont démontables ; toutefois, soyons juste en reconnaissant l'effort du constructeur à minimiser les frais de remise en état en cas de légers chocs frontaux, en premier lieu grâce au bouclier avant et ensuite parce que toute la face avant du véhicule est constituée d'éléments amovibles, donc facilement et rapidement inter-changeables (voir les détails à la rubrique éléments amovibles)."

Bon état.