L'EA Renault 25 TS, GTS, GTX, V6 inj.

Revue technique L'Expert Automobile qui étudie les Renault 25 TS, GTS types B297 ; GTX type B29E ; V6 injection type B298.
Les premiers sont des 4 cylindres moteur J6R de 1995 cm3 ou J7T de 2165 cm3, le V6 est un 6 cylindres Z7V de 2664 cm3. On retrouve les boites mécanique NG3 et UN1 ou des transmissions automatiques types MJ3 et 4141.

« Présentée au public fin mars 1984, la R25 faisait de la Régie Nationale des Usines Renault le point de mire de la critique de tous les passionnés de belles voitures. Avec ce modèle, Renault se propose de renouer avec un segment qui, malgré la conjoncture économique régnant dans ces années 80, continue d'enregistrer un accroissement en volume de vente et en chiffre d'affaire assez spectaculaire et, semble-t-il, assez logique... Il s'agit du segment des véhicules haut de gamme, proposant à la clientèle une multitude de prestations de haut niveau, sans pour autant se voir qualifier de voiture de Prestige au sens historique du terme, ce qui a pour conséquence de maintenir les prix à un niveau tel que l'acheteur moyen puisse encore envisager d'acheter ce modèle. C'est sans doute un segment moins lucratif que celui des véritables voitures de luxe, mais aussi finalement moins risqué, surtout lorsque le constructeur en question n'a pas une image de marque solidement ancrée dans ce segment. Ainsi, Renault n'a jamais envisagé, avec la R25, de menacer la gamme haute de BMW ou Mercedes, ni celle des belles Anglaises. Son ambition se situe à la charnière qui existe entre ces voitures luxueuses et chères et les voitures populaires bon marché. Pour cela, la gamme Renault 25 fut, dès le début de sa commercialisation, présentée en un nombre de versions important, s'étalant entre la voiture de gamme moyenne haute à la voiture typiquement haut de gamme française. Il y a longtemps que Renault n'avait présenté un véhicule résolument de haut de gamme, même s'il convient d'admettre que la R30 TX dotée de quelques options était déjà très convenable tant en équipement qu'en performances.
Nous nous intéresserons ici plus particulièrement aux modèles essence, qui font l'objet de l'étude technique qui suit. Ainsi, les R25 TS et GTS sont dotées du quatre cylindres en ligne tout aluminium à chemises humides amovibles totalisant 1995 cm3. Issus directement de la R 20 TS, il est alimenté comme celle-ci par un carburateur double corps. L'allumage est un A.E.I. Renix (Allumage Electronique Intégral). Ain-si équipé, ce moteur développe 102 chevaux à 5.500 tr/mn. Le couple maxi de 15,8 daN.m est atteint à 3.000 tr/mn. La R 25 GTX présente une plus grande originalité. Si le moteur est identique au précédent à la cylindrée près (2.165 cm3, obtenus par allongement de la course), l'allumage et l'alimentation sont entièrement inédit. Il s'agit d'une système d'injection-allumage couplé, logés dans un même boîtier. Avec ces dispositifs conçus eux aussi par Renix, le 2,2 litres de la GTX atteint 123 chevaux à 5.250 tr/mn, tandis que le couple maxi de 17,8 daN.m s'établit au régime de 2.750 tr/mn.
La Renault 25 V6 Injection reprend le moteur de la défunte R 30 TX. Il s'agit du V6 à 90° étudié conjointement par Peugeot, Renault et Volvo (PRV), et utilisé à différentes sauces par ces trois constructeurs. Contrairement à Peugeot et Volvo, Renault a préféré conserver au V6 sa cylindrée initiale de 2.664 cm3 (2,8 I. pour les deux autres constructeurs). La puissance disponible s'établit donc toujours à 144 chevaux à 5.500 tr/mn, avec le couple maxi de 21,5 daN.m disponible à 3.000 tr/mn. Il s'agit, comme les quatre cylindres décrit précédemment, d'un moteur tout aluminium avec chemises humides amovibles. Il est alimenté par une injection mécanique Bosch K.Jetronic et l'allumage est confié à un système électronique sans rupteur avec déclencheur magnétique. [...] »

Mécanique, électricité, carrosserie.

Bon état.